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Le Qatar joue les médiateurs dans le conflit entre la RDC et le Rwanda, en proposant un accord de paix inédit après plusieurs mois de négociations discrètes. Sa solution inclut le retrait des forces armées, la démobilisation de groupes rebelles et un fonds commun de reconstruction. L’accord, soutenu par les États-Unis, devrait être signé à Washington mi-juin. Cette initiative marque l’émergence du Qatar comme acteur diplomatique global et offre un espoir de désescalade dans une région meurtrie par des décennies de tensions.

Le Dr Michael Roche de l’Université de Melbourne et son équipe ont découvert une méthode pour éradiquer le VIH en ciblant les réservoirs dormants du virus cachés dans les globules blancs. Grâce à une stratégie de “réveil et élimination”, ils rendent le virus visible et vulnérable aux traitements, ouvrant la voie à une possible guérison complète. Une avancée scientifique majeure, porteuse d’espoir après des décennies de lutte contre une maladie devenue chronique mais jamais éradiquée.

Le président brésilien Lula est en visite d’État à Paris ce 5 juin 2025, à l’invitation d’Emmanuel Macron. Cette rencontre, à cinq mois de la COP30 organisée à Belém, en Amazonie, vise à renforcer les liens entre la France et le Brésil sur les enjeux climatiques, énergétiques et géopolitiques. Douze accords bilatéraux sont prévus. Lula souhaite repositionner le Brésil comme acteur écologique majeur, tandis que Macron voit en lui un partenaire stratégique pour une diplomatie verte globale. La COP30 s’annonce comme une conférence hautement politique, symbolisant un possible rééquilibrage Nord-Sud autour des questions environnementales.

Trump relance une politique d’exclusion migratoire : En juin 2025, Donald Trump signe un décret interdisant l’entrée aux ressortissants de douze pays majoritairement africains, moyen-orientaux et caribéens, dans une logique de “sécurité nationale”. Ce “Travel Ban 2.0” réactive une rhétorique brutale et idéologique, opposant pays “sûrs” et “instables”. La mesure choque la diplomatie mondiale, fragilise les diasporas américaines et révèle une stratégie électorale jouant sur la peur de l’étranger. À travers ce décret, c’est une vision défensive et excluante de l’Amérique qui se dessine.

Face aux propos accusateurs de Donald Trump, Christine Lagarde a rappelé que l’Union européenne n’a jamais été conçue pour nuire aux États-Unis. Cette mise au point souligne une fracture croissante dans la relation transatlantique : alors que l’Europe cherche à affirmer son autonomie stratégique, l’Amérique de Trump la perçoit de plus en plus comme une concurrente, non comme une alliée naturelle. Une tension révélatrice d’un monde post-atlantique, où la diplomatie se redéfinit entre méfiance économique et quête de souveraineté partagée.

En Israël, la mémoire de la persécution juive, notamment celle de la Shoah, reste un pilier fondateur de l’identité nationale. Bien que l’État hébreu soit aujourd’hui une puissance régionale affirmée, un sentiment d’encerclement et de vulnérabilité continue de nourrir un imaginaire victimaire, tant dans le discours politique que dans la conscience collective. Ce paradoxe — être fort tout en se percevant fragile — illustre la tension entre histoire traumatique et présent souverain, et révèle une identité israélienne façonnée autant par la mémoire que par la géopolitique

Elon Musk quitte le Department of Government Efficiency (DOGE), créé par l’administration Trump pour rationaliser les dépenses publiques. Malgré des annonces spectaculaires d’économies, son approche brutale a suscité critiques et tensions, y compris au sein de son propre camp. Ce retrait souligne les limites du pouvoir technocratique dans l’arène politique : Musk, brillant entrepreneur, se heurte à la complexité de l’État et aux impératifs du bien commun. Une leçon politique pour une époque fascinée par les milliardaires sauveurs.

Élu président de la Corée du Sud en juin 2025, Lee Jae-myung incarne un renouveau social et politique. Issu d’un milieu ouvrier, cet avocat devenu homme d’État promet de relancer la quatrième économie d’Asie par une politique d’investissements publics, de réformes industrielles et de rééquilibrage diplomatique. À la tête d’un pays en quête de stabilité, il devra conjuguer justice sociale, rigueur économique et habileté géopolitique, tout en faisant face à ses propres controverses judiciaires. Un mandat à haut risque, mais porteur d’espoir.

Mike Huckabee, nouvel ambassadeur d’Israël aux États-Unis, a provoqué une vive controverse en déclarant que la France devrait “céder la Côte d’Azur aux Palestiniens” si elle tient tant à leur accorder un État. Derrière cette provocation, une stratégie politique assumée : celle d’un Israël plus idéologique que diplomatique, qui attaque frontalement les positions françaises sur Gaza et le processus de paix. La sortie de Huckabee, caricaturale en apparence, reflète un glissement plus profond dans le discours israélien et interroge la place de la France comme médiatrice dans un Proche-Orient en tension.