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Les États-Unis détournent des systèmes de défense initialement destinés à l’Ukraine pour les envoyer en Israël, invoquant la nécessité de protéger les soldats et actifs américains face à la menace iranienne et ses alliés. Ce réajustement révèle les limites des capacités industrielles américaines, la priorité donnée à l’agenda stratégique proche-oriental, et le poids de la politique intérieure à Washington. À Kiev, cette décision fragilise la défense anti-aérienne face aux drones russes. L’Europe, quant à elle, assiste impuissante, confrontée à sa propre dépendance militaire. Ce revirement stratégique profite à Moscou et met en question la fiabilité à long terme du soutien occidental à l’Ukraine.

La guerre entre l’Iran et Israël ne sert ni le peuple iranien, ni le peuple israélien, ni l’humanité tout entière. Elle reflète l’échec d’élites politiques coupées des réalités, l’impuissance des grandes puissances, et l’incapacité de notre époque à proposer d’autres formes de puissance que la violence. Ce conflit sans projet doit nous pousser à repenser la diplomatie mondiale, à écouter les sociétés civiles, et à bâtir une solidarité fondée sur la dignité humaine.

Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan ont lancé un appel conjoint à la cessation immédiate des hostilités entre Israël et l’Iran. Cette prise de position marque une rare convergence entre Moscou et Ankara, deux puissances souvent rivales mais unies ici par leur volonté de désescalade au Moyen-Orient. Tandis que l’Occident paraît affaibli ou silencieux, cet appel souligne le rôle croissant des régimes autoritaires dans la diplomatie internationale, au moment où l’ordre mondial vacille.

Les frappes israéliennes contre l’Iran ont fait bondir les cours du pétrole, dépassant les 95 dollars le baril. Résultat : les actions des géants pétroliers s’envolent, portées par la hausse du brut, tandis que les compagnies aériennes plongent en Bourse, pénalisées par l’explosion des coûts du kérosène, l’un de leurs principaux postes de dépense. Une réaction classique des marchés face à une flambée des tensions géopolitiques au Moyen-Orient.

Israël a lancé ce matin des frappes aériennes sur des sites militaires et nucléaires à Téhéran et Natanz, en réponse à la mort du général iranien Hossein Salami. L’Iran promet de venger son chef militaire, annonçant une riposte imminente. Cette escalade fait craindre une guerre ouverte au Moyen-Orient. Tandis que les dirigeants mondiaux appellent à la retenue, la population civile, des deux côtés, se retrouve une fois de plus otage d’un conflit dicté par la vengeance, la peur et les calculs politiques.

En Israël, la mémoire de la persécution juive, notamment celle de la Shoah, reste un pilier fondateur de l’identité nationale. Bien que l’État hébreu soit aujourd’hui une puissance régionale affirmée, un sentiment d’encerclement et de vulnérabilité continue de nourrir un imaginaire victimaire, tant dans le discours politique que dans la conscience collective. Ce paradoxe — être fort tout en se percevant fragile — illustre la tension entre histoire traumatique et présent souverain, et révèle une identité israélienne façonnée autant par la mémoire que par la géopolitique

Mike Huckabee, nouvel ambassadeur d’Israël aux États-Unis, a provoqué une vive controverse en déclarant que la France devrait “céder la Côte d’Azur aux Palestiniens” si elle tient tant à leur accorder un État. Derrière cette provocation, une stratégie politique assumée : celle d’un Israël plus idéologique que diplomatique, qui attaque frontalement les positions françaises sur Gaza et le processus de paix. La sortie de Huckabee, caricaturale en apparence, reflète un glissement plus profond dans le discours israélien et interroge la place de la France comme médiatrice dans un Proche-Orient en tension.

Le 21 mai 2025, un acte de violence a secoué Washington, D.C. : deux employés de l’ambassade d’Israël, Yaron Lischinsky et Sarah Lynn Milgrim, ont été abattus devant le Capital Jewish Museum. Le suspect, Elias Rodriguez, 30 ans, originaire de Chicago, a été arrêté sur les lieux après avoir crié « Free, free Palestine ». Les autorités américaines et israéliennes condamnent unanimement cet acte, considéré comme une attaque antisémite. Une enquête conjointe du FBI et de la police locale est en cours pour déterminer les motivations exactes de l’assaillant.

La France, le Royaume-Uni et le Canada ont conjointement appelé à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, invoquant l’urgence humanitaire et le respect du droit international. Israël a rejeté cet appel, affirmant qu’il ne cédera pas aux « pressions extérieures » et qu’il agit pour défendre son existence face au Hamas. Cette divergence met en lumière une fracture diplomatique croissante entre alliés historiques, et souligne les tensions entre logique sécuritaire et impératif humanitaire dans la gestion du conflit.

En affirmant vouloir reprendre le contrôle total de la bande de Gaza, Benjamin Netanyahu marque un tournant stratégique majeur. Sous couvert de sécuriser l’acheminement de l’aide humanitaire et de neutraliser le Hamas, le Premier ministre israélien relance la logique d’occupation, fragilisant un peu plus l’hypothèse d’une solution à deux États. Une décision aux conséquences géopolitiques et humanitaires lourdes, dans un conflit où la gestion militaire semble désormais primer sur tout projet politique viable.