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Le Corbusier a profondément influencé l’architecture européenne en imposant une vision moderne, rationnelle et universelle de l’habitat. Ses idées — formes géométriques, matériaux industriels, logements collectifs — ont marqué l’après-guerre et inspiré plusieurs générations d’architectes. Si son héritage est parfois critiqué pour sa rigidité, il reste un pilier incontournable de la pensée architecturale en Europe.

Gabriel Attal, jeune Premier ministre et ancien fidèle de Macron, s’impose comme le dauphin naturel du président. S’il s’émancipe peu à peu, consolide le parti Renaissance et séduit l’électorat centriste, il devra encore prouver qu’il peut élargir sa base et incarner un vrai projet présidentiel. À deux ans de 2027, il est bien positionné — mais la route vers l’Élysée reste semée d’obstacles.

Marcel Duchamp a bouleversé l’art du XXe siècle en remplaçant l’objet par l’idée. Avec ses readymades, il affirme que l’art n’est plus affaire de technique mais de pensée. Ce geste radical fonde l’art conceptuel et influence profondément l’art contemporain, où l’intention prime sur la création. Ironique et discret, Duchamp est devenu, malgré lui, une figure tutélaire de l’avant-garde devenue institution.

Le film The September Issue a immortalisé une époque où le journalisme de mode était élitiste, lent et profondément éditorial. Depuis, les réseaux sociaux ont bouleversé les codes : influenceurs, algorithmes et contenus instantanés dominent désormais l’industrie. Si la critique mode s’est diluée dans les stories, le film reste une référence, rappelant que la mode, pour avoir du sens, doit être pensée — pas seulement partagée.

Nicolas Sarkozy, surnommé “président bling-bling”, a marqué la présidence française par son style décomplexé, sa proximité avec les puissants et son rapport assumé à l’argent. Accusé d’être le président des riches, il a aussi été impliqué dans plusieurs affaires judiciaires mêlant politique et financement opaque. Plus qu’un homme d’État classique, Sarkozy apparaît comme un stratège habité par l’ambition, où l’argent n’est pas tant une fin qu’un levier de pouvoir. Une figure politique fascinante, entre éclat et soupçon.

Depuis le début de l’invasion russe en février 2022, la guerre en Ukraine a offert un terrain fertile au crime organisé des deux côtés du front. Assassins à gages, trafics d’armes, espionnage mafieux : la ligne entre opérations militaires, actions clandestines et délits mafieux est devenue floue. En Ukraine comme en Russie, la guerre a ravivé des réseaux criminels, parfois instrumentalisés par les États eux-mêmes. Au-delà du champ de bataille, une guerre souterraine se joue, où mafias et services secrets s’entremêlent dans une logique de pouvoir, de chaos et de profit.

Au XXIᵉ siècle, une femme qui gagne de l’argent et affirme son ambition dérange encore, comme une “sorcière moderne”. Là où l’on valorise la réussite masculine, celle des femmes suscite soupçons ou jugements. Pourtant, l’argent est un levier d’émancipation et de liberté. Il est temps de déconstruire l’idée que le pouvoir économique serait réservé aux hommes : l’ambition féminine n’est pas une menace, mais une nouvelle norme.

Les grandes écoles encouragent leurs élèves à être authentiques et confiants, mais dans le monde professionnel, cela ne suffit souvent pas. Malgré la valorisation apparente de la sincérité, la réussite dépend encore de codes implicites, de stratégies et de réseaux. L’authenticité devient un art subtil, à manier avec intelligence : être soi, certes, mais en sachant s’adapter sans se trahir

Les Confessions de Rousseau, écrites au XVIIIe siècle, résonnent avec une étonnante modernité. En dévoilant sans fard ses failles, ses émotions, ses contradictions, Rousseau invente l’autoportrait intime et sincère, préfigurant notre obsession contemporaine pour l’authenticité et l’exhibition du moi. Bien plus qu’un récit de vie, ce texte interroge le regard des autres, le besoin de vérité subjective, et la mise en scène de soi — autant de thèmes profondément actuels.

Parler d’argent en couple reste un tabou tenace, pourtant essentiel à la solidité d’une relation. Qui paie quoi ? Que partager ? Il ne s’agit pas de faire les comptes, mais d’oser aborder l’argent comme une question émotionnelle et politique. Transparence, écoute et répartition juste permettent de créer un foyer fondé sur la confiance. Briser ce silence, c’est renforcer le lien — avec élégance et lucidité.