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Dans une déclaration commune, Narendra Modi et Lula appellent à une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, estimant que sa structure actuelle ne reflète plus les équilibres du monde. Ils dénoncent le monopole des cinq membres permanents (États-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni) dotés du droit de veto, et réclament un renforcement de la voix du Sud global. L’ONU est de plus en plus critiquée pour son inaction face aux conflits en Ukraine et à Gaza, paralysée par les vétos russes et américains.

Donald Trump et Benjamin Netanyahou se sont rencontrés à Washington pour tenter d’arracher une solution diplomatique au conflit entre Israël et le Hamas. Ils espèrent aboutir avant la fin de la semaine. Mais les médiateurs qataris tempèrent cet optimisme, estimant qu’un cessez-le-feu reste difficile à sceller à court terme. Steve Witkoff, proche de Trump, a proposé une trêve de 60 jours, mais rien n’est encore acté. La paix, plus que jamais, semble suspendue à un fil.

Le président argentin Javier Milei a supprimé toutes les agences chargées des routes et de la sécurité routière, dans le cadre d’un vaste plan de réduction de l’État. Plus de 50 000 emplois publics ont été supprimés, générant une économie annuelle de deux milliards de dollars. Fidèle à sa ligne libertarienne, Milei entend transférer ces responsabilités au secteur privé, malgré les critiques sur les conséquences sociales et pratiques d’un tel désengagement de l’État.

L’ancien président sud-coréen Yoon Suk-yeol est poursuivi pour tentative d’instauration illégale de la loi martiale en décembre 2024, un acte qualifié d’atteinte majeure à la démocratie depuis 1987. Il est accusé d’abus de pouvoir et d’obstruction à la justice, risquant la prison à vie. Sa dérive autoritaire avortée a plongé la Corée du Sud dans sa plus grave crise institutionnelle contemporaine, soulevant des questions profondes sur la résilience des démocraties face aux dérives venues du sommet de l’État.

Blaise Metreweli, 47 ans, devient la première femme à diriger le MI6 en plus d’un siècle. Ancienne étudiante de Cambridge, passée par Dubaï comme secrétaire à l’Économie, cheffe du renseignement intérieur puis de la technologie et de l’innovation, elle incarne une figure de l’ombre, brillante et discrète. Aucune photo d’elle n’existe en ligne. Sa nomination marque un tournant stratégique pour les services secrets britanniques, à l’heure des menaces hybrides et du renseignement numérique. Une “C” aussi mystérieuse qu’efficace, digne d’un roman de James Bond.

Le 4 juillet, jour de fête nationale aux États-Unis, des inondations meurtrières ont frappé le centre du Texas, causées par des pluies torrentielles ayant fait monter le fleuve Guadalupe de 8 mètres en 45 minutes. Le bilan provisoire s’élève à 80 morts. Donald Trump a annoncé sa visite sur les lieux, dénonçant une réponse fédérale insuffisante. La catastrophe relance les inquiétudes sur le dérèglement climatique et la gestion du territoire texan.

Les incendies de forêts se multiplient à l’échelle mondiale en raison du réchauffement climatique, de l’urbanisation incontrôlée, et de pratiques humaines directes (déforestation, imprudences, intérêts économiques). Les étés plus chauds et secs rendent les écosystèmes plus inflammables, tandis que l’humain, volontairement ou non, alimente ces feux. Au-delà de l’urgence écologique, ces incendies révèlent un malaise civilisationnel : une société qui exploite la nature sans la respecter. Le feu devient ainsi le symptôme d’un monde en déséquilibre.

L’Europe actuelle tend vers une démocratie technocratique et capitaliste, où les décisions sont prises par des élites déconnectées des réalités sociales. Les classes populaires, exclues du débat et de la représentation, subissent une aliénation douce mais profonde, masquée par un discours progressiste et numérique. Cette gouvernance affaiblit les luttes sociales et soulève une question essentielle : peut-on encore parler de démocratie quand le peuple n’a plus réellement voix au chapitre ?