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Les frappes israéliennes contre l’Iran ont fait bondir les cours du pétrole, dépassant les 95 dollars le baril. Résultat : les actions des géants pétroliers s’envolent, portées par la hausse du brut, tandis que les compagnies aériennes plongent en Bourse, pénalisées par l’explosion des coûts du kérosène, l’un de leurs principaux postes de dépense. Une réaction classique des marchés face à une flambée des tensions géopolitiques au Moyen-Orient.

La Russie aurait perdu plus d’un million de soldats depuis le début de la guerre en Ukraine, un chiffre tragique qui révèle l’impasse d’un conflit d’attrition mené au mépris des vies humaines. Tandis que le Kremlin dissimule ces pertes, le pays sacrifie sa jeunesse, notamment ses minorités. En face, l’Ukraine tient, malgré l’épuisement. Cette guerre expose une Russie fragilisée, sans horizon, et une Europe spectatrice, solidaire mais impuissante, qui redécouvre la brutalité de l’Histoire.

Israël a lancé ce matin des frappes aériennes sur des sites militaires et nucléaires à Téhéran et Natanz, en réponse à la mort du général iranien Hossein Salami. L’Iran promet de venger son chef militaire, annonçant une riposte imminente. Cette escalade fait craindre une guerre ouverte au Moyen-Orient. Tandis que les dirigeants mondiaux appellent à la retenue, la population civile, des deux côtés, se retrouve une fois de plus otage d’un conflit dicté par la vengeance, la peur et les calculs politiques.

Derrière la respectabilité affichée par l’extrême droite en Europe se cache une montée inquiétante de la haine et de la violence. Sous couvert de « bon sens » et de « défense des racines », les discours stigmatisants se banalisent, tandis que les agressions racistes et LGBTQIA+ augmentent. En s’installant dans les institutions, ces partis normalisent une idéologie d’exclusion. Face à cela, l’Europe peine à opposer un récit politique fort, laissant planer une menace sur ses valeurs démocratiques

Le traité international sur la haute mer, salué par Emmanuel Macron, entrera en vigueur le 1er janvier 2026. Il vise à protéger la biodiversité marine dans les zones situées au-delà des juridictions nationales, en créant des aires protégées, en encadrant les activités industrielles et en instaurant une gouvernance collective. S’il marque une avancée majeure pour l’environnement, de nombreux défis restent à relever pour le rendre réellement efficace.

Le Madleen, un navire civil parti d’Italie avec de l’aide humanitaire pour Gaza, a été intercepté en mer par l’armée israélienne avant d’atteindre sa destination. À bord : médecins, bénévoles, journalistes, tous déterminés à agir face au blocage des convois officiels. Bien que pacifique, la mission a été stoppée et les passagers retenus. Ce bateau, modeste mais symbolique, révèle l’impuissance des États et la force des solidarités citoyennes face à la tragédie palestinienne.

La destitution d’Ali Bongo en août 2023 a marqué la fin d’un demi-siècle de pouvoir familial au Gabon. Brice Oligui Nguema, général devenu président, promet une “restauration” démocratique, avec une nouvelle Constitution et une diversification économique. Mais son élection à 94 % des voix et la centralisation du pouvoir inquiètent. Le Gabon entre dans une nouvelle ère, entre espoir de renouveau et risque d’un autoritarisme militaire maquillé.

La Russie renforce sa présence en Afrique en combinant influence militaire (via le groupe Wagner), diplomatie classique et discours anticolonial. Le Kremlin se présente comme une alternative à l’Occident, séduisant certains régimes par sa discrétion et son absence de conditionnalité démocratique. Mais derrière ce partenariat se cachent des intérêts stratégiques : exploitation des ressources, soutien aux pouvoirs autoritaires, guerre d’influence médiatique. Si l’Afrique redevient un terrain de jeu des grandes puissances, elle doit garder sa vigilance face à ce nouveau “tsar noir” et ses promesses ambiguës.

Le Qatar joue les médiateurs dans le conflit entre la RDC et le Rwanda, en proposant un accord de paix inédit après plusieurs mois de négociations discrètes. Sa solution inclut le retrait des forces armées, la démobilisation de groupes rebelles et un fonds commun de reconstruction. L’accord, soutenu par les États-Unis, devrait être signé à Washington mi-juin. Cette initiative marque l’émergence du Qatar comme acteur diplomatique global et offre un espoir de désescalade dans une région meurtrie par des décennies de tensions.