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Donald Trump et Jair Bolsonaro, figures jumelles du populisme contemporain, sont tous deux rattrapés par la justice pour leurs tentatives de contester les résultats électoraux. Bolsonaro, désormais contraint de porter un bracelet électronique après des accusations de coup d’État, semble suivre une trajectoire proche de celle de Trump. Mais au-delà de leur sort personnel, c’est toute une époque politique qu’ils incarnent — celle d’une démocratie fragilisée par le culte de la force et de la démagogie.

Melania Trump, First Lady discrète et énigmatique, a traversé la présidence de son mari sans véritable engagement politique. Son initiative Be Best contre le cyberharcèlement est restée floue et paradoxale. Plus que par ses actions, elle a marqué par sa réserve, son élégance froide et son silence, qui ont parfois semblé exprimer une forme de résistance passive. Ni militante ni ornement pur, Melania reste une figure insaisissable : une First Lady visible, mais toujours ailleurs.

Un an après la tentative d’assassinat contre Donald Trump, l’événement apparaît comme un tournant symbolique dans son parcours politique. Il a transformé l’ancien président en figure quasi-mystique, renforçant son aura auprès de ses partisans et cristallisant l’Amérique divisée qu’il incarne. De promoteur provocateur à survivant messianique, Trump est devenu le symptôme d’une démocratie où l’émotion l’emporte sur la raison, et où la politique se vit comme un récit chargé de colère, de foi et de spectacle.

De Roosevelt à Trump, l’histoire des États-Unis est celle d’un empire en mutation constante : Roosevelt redéfinit le rôle de l’État et fait de l’Amérique le pilier du monde libre ; les années 50-60 oscillent entre prospérité et luttes sociales ; Reagan et Clinton célèbrent le triomphe de l’individu et de la mondialisation, mais au prix de fractures sociales ; Bush et Obama incarnent une Amérique en guerre contre elle-même, entre croisades extérieures et crises internes ; Trump, enfin, marque un tournant populiste et isolationniste. L’Amérique reste une démocratie en réinvention perpétuelle, à la fois moteur et miroir du monde occidental.

Donald Trump et Benjamin Netanyahou se sont rencontrés à Washington pour tenter d’arracher une solution diplomatique au conflit entre Israël et le Hamas. Ils espèrent aboutir avant la fin de la semaine. Mais les médiateurs qataris tempèrent cet optimisme, estimant qu’un cessez-le-feu reste difficile à sceller à court terme. Steve Witkoff, proche de Trump, a proposé une trêve de 60 jours, mais rien n’est encore acté. La paix, plus que jamais, semble suspendue à un fil.

Benjamin Netanyahou a déclaré avoir proposé Donald Trump pour le prix Nobel de la paix, invoquant son rôle dans les accords d’Abraham. Ces accords ont permis une normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes, sans régler la question palestinienne. Si Trump a incontestablement changé les règles du jeu au Proche-Orient, sa méthode brutale et transactionnelle soulève un paradoxe : peut-on recevoir le Nobel de la paix sans véritable processus de paix ? Un débat révélateur d’une époque où l’efficacité prime parfois sur les principes.

Elon Musk a lancé son propre parti politique, le “America Party”, avec un programme centré sur la réduction drastique des dépenses fédérales via un plan nommé DOGE. Malgré sa contribution de 270 millions de dollars à la campagne républicaine, Donald Trump a qualifié cette initiative de “ridicule”. Le projet est largement rejeté par les actionnaires de Tesla, inquiets de son instabilité. Si Musk fascine, sa popularité réelle en politique reste incertaine, entre admiration technologique et scepticisme démocratique.

Donald Trump a déclaré qu’il était inacceptable de poursuivre Benjamin Netanyahou en justice alors que ce dernier négocie un accord crucial avec le Hamas, incluant la libération d’otages. Selon Trump, Netanyahou protège son pays sur les plans national et international, et la priorité doit être donnée à la stabilité plutôt qu’aux procès. Cette position relance le débat entre justice et realpolitik en temps de crise.