Remédier à la crise alimentaire qui frappe la bande de Gaza « prendra du temps », a souligné vendredi le Programme alimentaire mondial (PAM), plaidant pour l’ouverture immédiate de tous les points de passage vers le territoire afin de le « inonder de nourriture ».
Depuis fin août, l’ONU alerte sur une famine qui gagne une partie du territoire palestinien. « Nous disposons actuellement de cinq points de distribution opérationnels, plus proches des populations… Notre objectif est d’en déployer 145 », a précisé Abeer Etefa, porte-parole du PAM, lors d’une conférence de presse à Genève. L’idée : rétablir un réseau capable de répondre à une crise humanitaire d’ampleur, dans un contexte où l’accès et la logistique demeurent extrêmement complexes.
« Les conditions à Gaza sont extrêmement difficiles : accès routier limité, capacité d’entreposage insuffisante, déplacements constants des habitants… Nous sommes encore loin du compte pour assurer un approvisionnement alimentaire à grande échelle », a-t-elle expliqué.
Pour l’organisation onusienne, l’urgence absolue consiste à ouvrir pleinement les cinq points de passage frontaliers afin de pouvoir « inonder Gaza de vivres et mettre en place rapidement ces points de distribution ». Aujourd’hui, seuls Kerem Shalom, au sud, et Kissoufim, au centre-est, sont accessibles. La situation souligne la fragilité du territoire et l’impérieuse nécessité de coordonner logistique et diplomatie pour éviter que la famine ne s’aggrave.
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