🇷🇺 Arrestations, meurtres, provocations : la Russie passe à l’offensive contre l’Azerbaïdjan
Le point de bascule : l’arrestation brutale du responsable de la diaspora azerbaïdjanaise en Russie par les services spéciaux russes, en direct à la télévision. Un geste hautement symbolique, précédé de perquisitions violentes dans les foyers d’Azerbaïdjanais vivant en Russie, allant jusqu’à l’assassinat de deux d’entre eux sous la torture.
Pourquoi cette escalade ? Pourquoi maintenant ?
Alors que les liens entre Ankara et Bakou se resserrent, la Russie semble vouloir briser cette alliance montante du monde turc, notamment via la provocation directe de la “nation sœur”, l’Azerbaïdjan.
🇹🇷 Turquie, cible stratégique d’un projet global
Nombreux sont ceux qui pensent que les enjeux sont purement locaux. C’est une grave erreur. La Turquie est aujourd’hui une cible prioritaire dans un plan mondial de transformation géopolitique.
Pourquoi ? Parce que contrairement à d’autres nations, le peuple turc est l’un des rares au monde à refuser les chaînes, à ne pas céder face à la domination idéologique, économique ou militaire.
La loi sur le climat récemment votée au parlement turc, bien que peu couverte par les médias mainstream, en est un exemple frappant. Présentée comme écologique, elle ouvre en réalité la voie à une surveillance massive, des restrictions sans précédent, et un changement de paradigme de société. Et ceux qui osent dénoncer ce projet sont censurés sur les plateformes, comme cela s’est vu pendant la pandémie.
Le rôle pivot de la Turquie dans l’équilibre mondial
Ce que l’on observe, c’est une stratégie globale de déstabilisation silencieuse : guerres évitées de justesse entre l’Inde et le Pakistan, tensions ravivées au Moyen-Orient, tentatives d’embrasement en Afrique… mais freinées à chaque fois grâce à des médiations turques.
Depuis le retour de Trump, les grandes puissances en place semblent perdre leur capacité à imposer unilatéralement leurs choix. Et dans cette brèche, la Turquie agit. Mais cela déplaît fortement à certains acteurs.
Danger intérieur : la colonisation immobilière silencieuse d’Antalya
Un autre point passé sous silence : la présence croissante de citoyens russes dans la région d’Antalya, qui n’achètent pas seulement quelques appartements… mais des blocs entiers. Certains en possèdent jusqu’à 80 appartements transformés en hôtels privés, dans une ville stratégique du sud de la Turquie.
Ce phénomène est tout sauf anodin. Et si une crise éclate entre Ankara et Moscou, croyez-vous que ces Russes continueront à se baigner tranquillement sur les plages turques ?
Ce type de colonisation économique via l’immobilier pourrait très vite devenir une bombe à retardement en cas de conflit.
L’union des peuples turcs face à la menace
Heureusement, la riposte s’organise. Une réunion symbolique s’est tenue à Hankendi, rassemblant les leaders du monde turc : Turquie, Azerbaïdjan, Pakistan, Chypre du Nord, et même des représentants iraniens d’origine turque.
Un message clair a été lancé : “Ce qui est fait à l’Azerbaïdjan sera considéré comme une attaque contre la Turquie.”
La Déclaration de Şuşa, déjà signée entre Ankara et Bakou, prévoit une entraide militaire automatique. Une attaque contre l’un équivaut à une attaque contre l’autre. Le concept s’étend progressivement à l’ensemble des pays du monde turc, jetant les bases concrètes de ce qui pourrait devenir une Union de type “Turan”, une alliance stratégique, politique et militaire de grande ampleur.
En conclusion : une guerre mondiale 2.0 se prépare-t-elle en silence ?
La Russie provoque, les globalistes avancent leur plan climatique, et le monde turc se réveille. Si certains cherchent à reproduire un “scénario ukrainien” au sud, ils pourraient bien se heurter à une réalité inattendue : les peuples turcs sont prêts, unis et déterminés.
Cette fois, la guerre ne sera pas acceptée comme une fatalité. Elle sera comprise comme une manœuvre géopolitique… et contrée en conséquence.
Pour en apprendre + sur l’histoire des turcs, je vous invite à lire ce livre.