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Explorer le paysage géopolitique de la région eurasienne, en se concentrant sur les conflits, les résolutions, les stratégies et l’impact des alliances et des organisations internationales sur le commerce et la stabilité régionale.

Des combats sanglants ont éclaté dimanche à Dogon Chiku, sur les rives du lac Tchad, entre Boko Haram et sa branche dissidente, l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP). Selon plusieurs sources, environ 200 combattants de chaque camp auraient été tués, tandis que Boko Haram n’a perdu que quatre hommes. Ces affrontements reflètent la rivalité croissante entre les deux factions depuis leur scission en 2016, autour du contrôle stratégique du lac Tchad, et illustrent la persistance de l’instabilité dans le nord-est du Nigeria.

Le Programme alimentaire mondial alerte sur la famine à Gaza, estimant qu’il faudra du temps pour y remédier. Actuellement, seuls deux points de passage frontaliers sont ouverts, limitant l’acheminement de nourriture. Le PAM vise à déployer 145 points de distribution pour « inonder Gaza de vivres » et répondre à l’urgence humanitaire.

Israël mène une nouvelle offensive au sud du Liban contre le Hezbollah, perçu comme une menace directe et soutenu par l’Iran. Depuis sa création en 1948, l’État hébreu vit dans une logique d’encerclement, en conflit avec ses voisins et marqué par la question palestinienne. Sa stratégie repose sur des frappes préventives et une dissuasion permanente, présentées comme vitales à sa survie. Mais cette posture nourrit en retour l’image d’un pays en guerre perpétuelle et entretient un cycle de violence sans issue apparente.

Emmanuel Macron, en dissolvant l’Assemblée après les européennes, espérait clarifier la majorité et laisser le RN s’exposer au pouvoir pour le décrédibiliser. Mais la gauche s’est rapidement rassemblée entre les deux tours, empêchant Bardella d’accéder à Matignon. Le résultat : une Assemblée éclatée en onze groupes, sans majorité pour l’exécutif, une situation inédite sous la Ve République et un président confronté à l’échec de ses calculs stratégiques.

En 2025, Vladimir Poutine ne mène plus une guerre militaire mais une guerre psychologique. Par ses espions, ses cyberattaques, et la désinformation, il cherche à détruire la confiance qui lie les sociétés occidentales. Son objectif n’est pas de conquérir, mais de déstabiliser de l’intérieur, en instillant le doute, en affaiblissant les institutions, et en faisant du chaos un outil politique. Ce n’est plus une guerre froide : c’est une guerre du soupçon.

En 2025, l’Asie s’impose comme un centre de gravité mondial, portée par une croissance économique agile, un autoritarisme pragmatique et un soft power culturel foisonnant. Face à un Occident en doute, elle fascine par sa vitalité, sa complexité et sa capacité à incarner un futur alternatif — sans se poser en modèle, mais en puissance d’attraction.

Israël entre en scène et ce n’est pas un simple raid de routine.
Alors que la Syrie s’enfonce dans une nouvelle spirale de violence, Israël frappe fort : Damas et Sweida ciblés, la minorité druze en danger, et l’Iran en ligne de mire.

Cette intervention, bien plus stratégique qu’humanitaire, révèle une guerre silencieuse entre Tel-Aviv, Damas et Téhéran. Le sud syrien devient un échiquier géopolitique où chaque frappe est un message.

Et si l’enjeu n’était pas que la Syrie, mais l’avenir même du Moyen-Orient ?
Un tournant ignoré des grands médias, mais qui pourrait tout bouleverser.

En juillet 2025, les relations entre la Russie et l’Azerbaïdjan ont atteint un point de non-retour. Tout commence par des arrestations violentes de ressortissants azerbaïdjanais à Iekaterinbourg, provoquant la mort de deux d’entre eux. Bakou réagit avec une fermeté inédite : expulsion de journalistes russes, suspension d’événements culturels, et multiples sanctions. Ce conflit révèle la perte d’influence de Moscou dans l’espace post-soviétique et l’affirmation croissante de l’Azerbaïdjan comme acteur indépendant. Le Caucase entre dans une nouvelle phase géopolitique.