Le 1er mars marque le jour de la gratitude au Kazakhstan – une célébration de la gentillesse, de l’unité et de l’appréciation.
La Journée de la Gratitude au Kazakhstan est célébrée chaque année le 1er mars. Cette journée a été instaurée pour promouvoir la paix, l’harmonie et la reconnaissance entre les différentes ethnies et cultures du pays.
Dès lors, les Kazakhs ont célébré cette année non seulement le premier jour du Ramadan mais aussi le premier jour de gratitude.
La Journée de la gratitude, célébrée le 1er mars, est plus qu’une simple fête au Kazakhstan : c’est un hommage à la résilience, à l’unité et à l’esprit durable de l’hospitalité selon Astana Times.
Instaurée en 2016, la Journée de la gratitude commémore la création de l’Assemblée du peuple du Kazakhstan (APK), qui encourage la coopération interethnique entre les plus de 800 associations ethnoculturelles du pays. Cette journée rend hommage à la gentillesse du peuple kazakh à l’égard de ceux qui sont arrivés sur cette terre, souvent dans des circonstances tragiques, mais qui y ont trouvé refuge et acceptation.
Au cours du XXe siècle, le Kazakhstan est devenu un sanctuaire pour des millions de personnes déracinées par les déportations de l’ère soviétique. Entre les années 1930 et 1952, au moins six millions de personnes – Coréens, Allemands, Polonais, Finlandais, Tchétchènes, Tatars de Crimée, Turcs meskhètes et bien d’autres – ont été exilées ici et ont dû reconstruire leur vie sur une terre inconnue. Malgré leurs propres difficultés, les familles kazakhes locales ont ouvert leurs portes, offrant de la nourriture, un abri et, surtout, de la compassion humaine. Sans oublier de mentionner la famine engendrée par les Soviétiques ou bien même les dégâts des essais nucléaires, l’assèchement de la Mer d’Aral, dégradant l’environnement de manière irrécupérable.
L’un des plus grands désastres de la politique soviétique est l’origine de graves problèmes écologiques en Asie centrale. De grands systèmes d’irrigation ont été créés, avec conséquences désastreuses pour les bassins hydrographiques. La mer d’Aral est de loin l’exemple le plus significatif de cette politique. l’ Avant les années 1960, elle était la quatrième plus grande mer fermée du monde. Très poissonneuse, elle comptait deux ports de pêche actifs, Aralsk (aujourd’hui au Kazakhstan) et Mudnak et Mudnak (aujourd’hui en Ouzbékistan). Mais dans les années 1960, le gouvernement soviétique a commencé à détourner le cours de deux fleuves qui alimentaient la mer d’Aral (l’Amu Darya et le Syr Darya) afin d’irriguer les champs de coton avoisinants. Ainsi, la forte réduction de l’afflux de ces deux fleuves a provoqué l’effondrement de la mer d’Aral. Le volume de la mer a diminué d’environ 70 % depuis 1960 et s’est scindé en deux parties en 1988.
L’évaporation a triplé le taux de salinité de la mer et les pesticides ont contaminé l’eau et décimé la vie marine (esturgeons, carpes, etc.).
Chargés de sels et de produits chimiques, les sables côtiers se sont répandus à l’intérieur des terres, provoquant de violentes tempêtes de sel et de poussière dans la région et empoisonnant l’écosystème. L’économie locale a également été touchée : Aralsk et Mukhnyak sont désormais éloignées de plusieurs dizaines de kilomètres de la mer, et les pêcheurs de ces villes ont perdu leur emploi lorsque le programme de séchage en mer a commencé.
En somme, la journée de gratitude est connue comme le jour où les personnes exilées au Kazakhstan dans les années 1930 se sont unis avec le peuple kazakh et ont exprimé la gratitude de ceux qui étaient leurs frères et sœurs, est célébrée par divers événements culturels dans la capitale Astana. Ce pays ayant connu de grandes souffrances durant l’ère soviétique remémore le passé en montrant qu’aujourd’hui ils sont unis pour toujours.