Réunis le 9 septembre à Doha, les dirigeants du monde arabe et islamique ont exprimé une condamnation unanime des frappes israéliennes qui ont frappé Gaza le même jour. Selon eux, ces attaques ont gravement compromis les négociations en cours pour un cessez-le-feu et la libération d’otages. Malgré l’unité affichée, le sommet s’est conclu sans adoption de mesures concrètes contre l’État hébreu.
Une condamnation unanime
Le sommet, convoqué dans l’urgence par le Qatar, a rassemblé plusieurs chefs d’État et ministres des Affaires étrangères de pays arabes et musulmans.
Les déclarations finales dénoncent :
- les frappes israéliennes du 9 septembre, qualifiées de sabotage délibéré du processus diplomatique,
- les violations répétées du droit international humanitaire,
- et la nécessité de protéger les civils palestiniens dans la bande de Gaza.
Cette unanimité politique traduit un large soutien au Qatar, qui joue un rôle de médiateur central dans les discussions autour de Gaza.
Un soutien appuyé au Qatar
Le Qatar, déjà impliqué dans la médiation entre Israël et le Hamas, a vu sa position renforcée par les participants.
Le sommet a salué :
- ses efforts diplomatiques dans les négociations,
- son rôle humanitaire via l’envoi d’aide aux populations de Gaza,
- et sa capacité à maintenir des canaux de dialogue ouverts, malgré les tensions régionales.
Mais aucune mesure concrète
Malgré la fermeté des déclarations, aucune sanction ni initiative concrète n’a été annoncée. Ni embargo économique, ni rupture diplomatique, ni action coordonnée auprès des instances internationales n’ont été décidés.
Ce manque d’engagement soulève des interrogations sur la capacité réelle des pays arabes et musulmans à agir collectivement face à Israël. Les divisions internes et les intérêts stratégiques divergents expliquent en grande partie cette prudence.
Réactions et implications
Les observateurs notent que l’absence de mesures concrètes risque de limiter la portée de ce sommet, réduit à un geste symbolique de solidarité avec Gaza.
- Pour Israël, ces condamnations sans conséquences immédiates ne devraient pas modifier la conduite de ses opérations.
- Pour les Palestiniens, elles constituent toutefois un soutien politique et moral, qui maintient la cause de Gaza au centre des préoccupations régionales.
Conclusion
Le sommet arabo-islamique de Doha a démontré une unité de façade contre les frappes israéliennes, mais cette solidarité n’a pas débouché sur des actions concrètes. Si le soutien au Qatar en tant que médiateur sort renforcé, l’absence de décisions tangibles confirme les limites de la diplomatie régionale face à un conflit qui continue de s’intensifier à Gaza.
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