La présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, a réagi avec virulence le 13 septembre sur les réseaux sociaux à des images diffusées depuis Aurillac. Celles-ci montraient de jeunes enfants lançant des pavés en mousse contre la façade d’une agence bancaire, dans le cadre des mobilisations liées au mouvement « Bloquons tout ».
Une indignation publique
Marine Le Pen a dénoncé ce qu’elle considère comme un embrigadement inacceptable de mineurs à des fins politiques.
« Utiliser des enfants pour des actions militantes est une méthode digne des régimes communistes », a-t-elle écrit.
Selon elle, ces pratiques témoignent d’une radicalisation inquiétante des modes d’action de certains collectifs.
Le mouvement « Bloquons tout » dans le viseur
Le mouvement, né en opposition à la politique d’austérité du gouvernement, multiplie les actions de blocage et de contestation dans tout le pays.
- Il cible particulièrement les banques, institutions et infrastructures symbolisant, selon lui, l’injustice sociale.
- Les images d’enfants participant à ces actions risquent de ternir l’image du mouvement et d’alimenter les critiques sur ses méthodes.
Réactions contrastées
- Les soutiens du mouvement estiment que ces mises en scène avec des pavés en mousse sont symboliques et inoffensives, destinées à illustrer le rejet du système financier.
- Les opposants, à l’instar de Marine Le Pen, y voient au contraire une instrumentalisation politique dangereuse et une banalisation de la violence.
Par ailleurs, certains élus locaux appellent à une enquête pour déterminer les conditions dans lesquelles ces enfants ont été impliqués.
En dénonçant l’« embrigadement » d’enfants par le mouvement « Bloquons tout », Marine Le Pen cherche à marquer une ligne de rupture nette entre contestation sociale et dérives qu’elle juge inacceptables. Cet épisode illustre aussi les tensions grandissantes autour d’un mouvement qui promet de paralyser le pays dans les prochaines semaines.
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