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Sciences Po : la gauche en héritage
En vingt ans, les étudiants de Sciences Po sont devenus encore plus à gauche : 71 % s’y situent aujourd’hui, contre 57 % en 2002. Très politisés — neuf sur dix s’intéressent à la politique —, ils restent cependant critiques envers les institutions : près de la moitié jugent la démocratie défaillante et les responsables politiques corrompus.
Leur engagement, souvent féminisé et axé sur l’écologie et les inégalités, s’inscrit dans une culture protestataire mais toujours attachée au cadre démocratique. En somme, la nouvelle élite se veut engagée, critique, et sûre que la politique, c’est encore le meilleur moyen de changer le monde — sans trop le renverser.
Grâce et silence : que reste-t-il de l’héritage culturel de Grace Kelly à Monaco ?
Grace Kelly a légué à Monaco bien plus qu’une image : un mythe fait de grâce, de silence et d’élégance intemporelle. Pourtant, cet héritage culturel — fondé sur la retenue et le raffinement — semble aujourd’hui en décalage avec le Monaco moderne, dominé par le luxe ostentatoire. Sa mémoire reste présente, mais figée, comme un idéal difficile à faire vivre dans un monde bruyant.
L’héritage est-il une injustice élégante ?
L’héritage est une inégalité socialement acceptée, qui favorise les privilégiés sans lien avec le mérite. Pourtant, sur le plan économique, il joue un rôle stabilisateur, en soutenant les investissements familiaux et intergénérationnels. Loin de devoir être supprimé, il devrait être rééquilibré par des politiques fiscales plus justes. Ni tabou, ni évidence morale, l’héritage reste un révélateur silencieux des tensions entre justice sociale et stabilité économique.
Les Rothschild : fortune, influence et fantasmes d’une dynastie européenne
La famille Rothschild n’est plus la plus riche du monde, mais elle demeure l’une des plus puissantes symboliquement. Acteurs centraux de la modernisation financière de l’Europe au XIXe siècle, ils incarnent un capital fait de discrétion, d’influence et de mémoire. Leur nom, souvent instrumentalisé par les théories du complot, reflète les peurs modernes autour de la finance mondialisée. Moins visibles qu’avant, les Rothschild continuent d’exister en retrait, comme une ombre prestigieuse et ambiguë de l’Histoire européenne.