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En marge de l’Assemblée générale de l’ONU, Volodymyr Zelensky a salué un « tournant » de Donald Trump, qui estime désormais que l’Ukraine peut l’emporter face à la Russie. Le président ukrainien y voit un signal fort du soutien américain. À la tribune du Conseil de sécurité, il a aussi appelé la Chine à contraindre Moscou à la paix, dénonçant son silence face à la guerre.

Les pays arabes soutiennent la création d’un État palestinien mais restent prudents face aux représailles israéliennes. L’Égypte craint un afflux de réfugiés et la présence de militants du Hamas dans le Sinaï, tandis que les Émirats redoutent l’escalade après les récentes actions militaires israéliennes et les menaces d’annexion.

Face à la crise humanitaire à Gaza, les dirigeants européens font preuve d’un silence diplomatique inquiétant. Par peur de la controverse ou du déséquilibre géopolitique, ils évitent de condamner clairement les violences subies par les civils. Ce manque de courage politique affaiblit la voix morale de l’Europe. Dans cette crise, le silence n’est pas neutre : c’est un choix, et une forme de renoncement.

Depuis le début de l’invasion russe en février 2022, la guerre en Ukraine a offert un terrain fertile au crime organisé des deux côtés du front. Assassins à gages, trafics d’armes, espionnage mafieux : la ligne entre opérations militaires, actions clandestines et délits mafieux est devenue floue. En Ukraine comme en Russie, la guerre a ravivé des réseaux criminels, parfois instrumentalisés par les États eux-mêmes. Au-delà du champ de bataille, une guerre souterraine se joue, où mafias et services secrets s’entremêlent dans une logique de pouvoir, de chaos et de profit.

Le syndrome de l’imposteur touche de plus en plus d’entrepreneurs, révélant une époque où créer une entreprise engage profondément l’identité personnelle. Ce doute, loin d’être une faiblesse, reflète une quête de sens, un besoin de légitimité intérieure face à une société de la performance. De plus en plus partagé, il humanise les parcours et invite à une autre vision de l’entrepreneuriat : moins fondée sur l’image, plus enracinée dans l’authenticité et la réflexion.

Ciudad Juárez, ville mexicaine située à la frontière des États-Unis, reste l’une des plus dangereuses au monde en raison de la violence liée aux cartels, du trafic de drogue et de la corruption. Carrefour stratégique pour les réseaux criminels, elle est aussi marquée par la pauvreté, les disparitions et l’impunité. Malgré la présence militaire, l’État peine à rétablir l’ordre. Fascinante pour certains intellectuels étrangers, Juárez demeure avant tout une ville où la survie quotidienne est un acte de résistance.

L’ayatollah Khamenei affirme que les sites nucléaires iraniens sont en excellent état, qualifiant cette situation de “gifle” infligée aux États-Unis. Après le cessez-le-feu avec Israël, l’Iran revendique une victoire stratégique, à la fois militaire, politique et symbolique. Dans un contexte où l’Occident semble en retrait, Khamenei impose un récit de force et de résilience, renforçant la position de l’Iran sur l’échiquier international tout en soulignant le déclin de l’influence occidentale.

Les frappes israéliennes et américaines s’intensifient contre l’Iran, accentuant l’affaiblissement d’un régime déjà miné de l’intérieur par une crise économique, sociale et politique profonde. Tandis que la République islamique vacille, la question se pose : assiste-t-on aux derniers soubresauts d’un pouvoir théocratique à bout de souffle ? Rien n’est encore joué, mais l’ère khomeyniste semble bel et bien entrer dans sa phase terminale.