Par : Khalid Taimur Akram
Dans l’histoire complexe de l’Asie centrale, le Kazakhstan s’est souvent distingué comme une nation cherchant à trouver un équilibre entre tradition et réformes libérales. Le 8 septembre 2025, Son Excellence le Président Kassym-Jomart Tokayev a réaffirmé cet équilibre en annonçant un nouveau paquet de réformes politiques visant à transformer le modèle de gouvernance de l’État. La transition proposée d’un système super-présidentiel vers un parlement monocaméral, accompagnée de l’élimination du Sénat, n’est pas seulement une réforme structurelle, mais une tentative de renforcer la démocratie, de consolider les institutions représentatives et de veiller à ce que le système politique reflète les aspirations du Kazakhstan moderne.
Certains commentateurs pourraient débattre des mérites et des risques de ces initiatives, mais un fait reste indéniable : le Président Tokayev a fait preuve de constance dans sa détermination à réduire la concentration du pouvoir présidentiel, phénomène rare dans l’expérience politique des nations post-soviétiques. Depuis son accession à la présidence en 2019, Son Excellence s’est distingué par son engagement à créer ce qu’il appelle un « État à l’écoute ». Les réformes du 8 septembre en sont l’incarnation concrète. En proposant de démanteler le Sénat et de rationaliser le processus législatif au sein d’une seule chambre, le Président Tokayev exprime sa foi dans l’efficacité, la transparence et la responsabilité. Un parlement monocaméral peut réduire la bureaucratie, éviter les duplications et permettre des décisions plus claires et compréhensibles. Pour les citoyens ordinaires, cela signifie que les lois pourront être débattues et adoptées sans les lourdeurs administratives qui ont parfois freiné la gouvernance.
Tout aussi important est son projet d’organiser un référendum national en 2027. Plutôt que d’imposer des réformes par le haut, Son Excellence le Président Kassym-Jomart Tokayev a choisi de soumettre ses propositions à la volonté du peuple. C’est à la fois une marque de confiance dans sa vision et une démonstration de respect pour l’idéal démocratique de la souveraineté populaire. Un référendum n’est pas seulement une étape procédurale ; c’est une reconnaissance symbolique que les citoyens du Kazakhstan sont les véritables auteurs du destin de leur nation. Dans une région où la consolidation autoritaire est plus la norme que la consultation publique, c’est une évolution rafraîchissante et significative.
Les critiques peuvent avancer que la limitation des candidatures indépendantes et le retour à un système fondé uniquement sur des listes de partis pourraient réduire le pluralisme politique. Mais il faut aussi comprendre le raisonnement du Président Tokayev. Un système partisan solide constitue l’épine dorsale de la démocratie parlementaire. Trop d’acteurs autour de la table peuvent ralentir les progrès et brouiller les responsabilités. En renforçant les partis, Son Excellence cherche à créer une culture politique plus intégrée, dans laquelle les citoyens peuvent s’identifier à des plateformes, des idéologies et des programmes à long terme, plutôt qu’à des personnalités éphémères. À long terme, cela peut favoriser la stabilité, accroître la conscience politique et instaurer une relation plus saine entre électeurs et représentants.
Il convient également de noter que ces réformes ne surgissent pas isolément. Elles s’inscrivent dans un processus plus large que le Président Tokayev a amorcé après les troubles tragiques de janvier 2022, lorsque le Kazakhstan a traversé l’une de ses crises internes les plus difficiles. Dans leur sillage, le Président a promis de s’éloigner de l’hyper-présidentialisme qui avait marqué les décennies précédentes. Il a introduit des amendements constitutionnels limitant les mandats présidentiels, renforçant l’autonomie locale et donnant davantage de pouvoirs au parlement. Les annonces de septembre 2025 doivent être perçues comme la continuation de ce cheminement évolutif. Elles ne sont ni soudaines ni impulsives, mais représentent des étapes cohérentes vers le modèle de gouvernance dont rêve depuis longtemps Son Excellence Kassym-Jomart Tokayev : un modèle dans lequel aucune institution ne domine les autres, chacune ayant des fonctions clairement délimitées.
La communauté internationale doit également envisager ces réformes en reconnaissant leur potentiel. À une époque où l’Asie centrale prend une importance stratégique croissante, le Kazakhstan apparaît comme un phare de transparence et de leadership réformateur. L’engagement du Président Tokayev à s’attaquer à des structures établies, même à celles qui pourraient renforcer sa propre autorité, en dit long sur son attachement au progrès national à long terme plutôt qu’à l’avantage politique immédiat. Ses réformes peuvent servir d’exemple non seulement aux États voisins, mais aussi à toutes les démocraties émergentes dans le monde, en montrant que le changement de gouvernance est possible sans révolution, et que des dirigeants peuvent volontairement réduire leurs propres pouvoirs pour l’avenir de leur pays.
Sur le plan intérieur, ces changements peuvent revitaliser la vie civique. Les citoyens sont invités à participer à la construction de leurs institutions, à débattre des mérites d’un parlement monocaméral et à se préparer au référendum décisif de 2027. Cela crée un climat de citoyenneté active plutôt que d’observation passive. La vision du Président Tokayev n’est pas de dicter mais de guider, non pas de commander mais de consulter. À long terme, une telle approche construit une confiance entre le peuple et ses dirigeants, un pilier bien plus solide que les décrets ou l’intimidation.
À une époque où de nombreux dirigeants dans le monde s’accrochent au pouvoir, les réformes du Président Tokayev sont uniques. Elles sont audacieuses, réfléchies et motivées par un véritable désir de faire progresser le Kazakhstan. Ces réformes ne sont pas de simples gestes symboliques. Elles s’appuient sur des années de progrès constants et démontrent la volonté du pays de devenir plus démocratique, plus efficace et plus responsable. Le Kazakhstan a véritablement la chance d’avoir pour leader Son Excellence le Président Kassym-Jomart Tokayev.
source: Tokayev’s important vision – https://eureflect.com
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