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Le couple Macron, longtemps perçu comme une alliance élégante et maîtrisée du privé et du politique, semble aujourd’hui traversé par une tension plus intime. À travers la fiction d’un geste symbolique — une gifle imaginaire — l’article interroge ce que révèle l’usure conjugale dans les hautes sphères du pouvoir. Plus qu’une anecdote, ce possible accroc traduit le poids du temps, de la solitude du pouvoir et d’un équilibre conjugal mis à l’épreuve par la verticalité jupitérienne. Un miroir discret mais révélateur de la fatigue démocratique contemporaine.

Donald Trump a récemment organisé un dîner privé avec plusieurs investisseurs de la cryptomonnaie “Trump Coin”, soulignant son rapprochement stratégique avec les élites du numérique financier. Cette rencontre soulève des questions sur une possible captation de son influence par des acteurs peu régulés, à la frontière de la spéculation et de la politique. Plus qu’une corruption classique, il s’agit d’une forme de connivence moderne, où les fortunes digitales courtisent le pouvoir en échange de visibilité et de protection, au risque d’effacer les frontières entre politique publique et intérêts privés.

Donald Trump transforme les visites à la Maison-Blanche en démonstrations de pouvoir plus qu’en gestes diplomatiques traditionnels. En multipliant les signaux d’hostilité ou de domination symbolique — silences pesants, remarques déplacées, protocoles déséquilibrés — il impose une diplomatie du rapport de force. Pour certains, il s’agit d’une stratégie délibérée d’humiliation ; pour d’autres, d’un style personnel brouillant les usages. Quoi qu’il en soit, cette posture révèle une diplomatie fondée moins sur le dialogue que sur la mise en scène du pouvoir.

L’administration Trump a interdit à Harvard d’inscrire des étudiants étrangers pour l’année 2024-2025, accusant l’université de laxisme face aux manifestations pro-palestiniennes et de proximité avec la Chine. Cette décision suscite un tollé dans le monde académique, qui y voit une attaque contre la liberté intellectuelle et l’ouverture internationale de l’université américaine. Harvard a annoncé une riposte juridique immédiate, tandis que la communauté universitaire s’inquiète d’un basculement idéologique qui menace l’universalisme des savoirs.

Le 21 mai 2025, la publication d’un rapport gouvernemental sur l’influence des Frères musulmans en France a ravivé les tensions politiques autour de la laïcité et de l’islamisme. Manuel Valls, Jordan Bardella et Bruno Retailleau appellent à une action ferme contre ce qu’ils considèrent comme une menace pour la République, tandis que Jean-Luc Mélenchon dénonce une stigmatisation des musulmans.

Le 21 mai 2025, un acte de violence a secoué Washington, D.C. : deux employés de l’ambassade d’Israël, Yaron Lischinsky et Sarah Lynn Milgrim, ont été abattus devant le Capital Jewish Museum. Le suspect, Elias Rodriguez, 30 ans, originaire de Chicago, a été arrêté sur les lieux après avoir crié « Free, free Palestine ». Les autorités américaines et israéliennes condamnent unanimement cet acte, considéré comme une attaque antisémite. Une enquête conjointe du FBI et de la police locale est en cours pour déterminer les motivations exactes de l’assaillant.

L’Union européenne semble glisser vers une politique de l’image, où sommets et forums remplacent les réformes, et où les dirigeants agissent en influenceurs plus qu’en gouvernants. À force de privilégier la mise en scène au détriment de l’action, l’Europe s’expose au risque d’un pouvoir creux, plus préoccupé par sa visibilité que par son efficacité. Pour rester un projet politique crédible, elle devra sortir de la logique événementielle et renouer avec l’exigence du temps long et des choix difficiles.