Longtemps érigés en marqueurs du vieillissement biologique, les télomères semblent aujourd’hui perdre de leur prestige. Selon Éric Boulanger, spécialiste de la médecine du vieillissement au CHU de Lille, « c’est lors des 1 000 premiers jours de vie que tout se joue sur la diminution de la taille des télomères ». Autrement dit, mesurer leur longueur à l’âge adulte ne renseigne guère sur notre « horloge interne » sans comparaison dans le temps.
Du côté des amateurs d’arômes torréfiés, les amateurs de café atteints de troubles psychiques — bipolaires, schizophrènes ou dépressifs — sont déjà largement servis : ils consomment davantage que la moyenne. Marie-Claire Cynthia, psychiatre et spécialiste du sommeil, alerte néanmoins sur les effets délétères d’une consommation excessive : inflammation, perturbation du rythme circadien… Pour ces patients, la dose maximale recommandée s’élève à quatre tasses par jour, au-delà de laquelle la vigilance s’impose.
Au final, que l’on souffre de troubles psychiques ou non, la sagesse veut que l’on se limite à 3-4 tasses quotidiennes. Une règle simple qui permet de conjuguer plaisir gustatif et équilibre biologique, sans céder à l’excès.
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