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Après avoir quitté Matignon, des anciens Premiers ministres comme Édouard Philippe et Gabriel Attal prennent leurs distances avec Macron, dénonçant sa verticalité et son refus du partage du pouvoir. Dans un contexte de popularité en baisse, ils se positionnent comme des figures de recours et préparent déjà le terrain pour « l’après-Macron »

La « taxe Zucman » est un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros, imaginé par l’économiste Gabriel Zucman pour limiter l’évasion fiscale et accroître les recettes publiques. En reprenant cette idée chère au Parti socialiste, Sébastien Lecornu pourrait à la fois séduire la gauche, éviter une censure parlementaire et montrer aux marchés qu’il cherche des solutions crédibles après la dégradation de la note française. Mais la mesure reste fragile : sa faisabilité technique et le risque d’exil fiscal posent question.

Macron, Merz et Tusk unissent leurs voix pour dénoncer les ingérences russes dans les élections législatives moldaves. Derrière ce geste rare d’unité, il ne s’agit pas seulement de protéger un scrutin périphérique, mais d’affirmer l’Europe comme espace de souveraineté politique face aux manipulations de Moscou. La Moldavie devient ainsi un avant-poste symbolique : défendre son choix démocratique, c’est défendre l’idée même d’une Europe émancipée

Derrière son centrisme de consensus, Bayrou mène une politique qui rassure les classes moyennes supérieures mais reste timide envers les plus pauvres. Plus qu’une injustice spectaculaire, c’est une politique de statu quo : une forme feutrée de politique de classe

Les politiques sont souvent accusées de « rendre les riches plus riches ». En réalité, elles cherchent surtout à retenir les capitaux et stimuler la croissance. Mais chaque réforme favorable aux plus aisés nourrit le soupçon d’un pouvoir au service des élites. Le vrai problème n’est pas tant l’enrichissement des riches que l’incapacité à réduire les inégalités

Faut-il privatiser France Télévisions ?

Le débat oppose deux visions.
Les partisans de la privatisation dénoncent un service coûteux, rigide et idéologiquement biaisé. Ils y voient un frein à l’innovation et à la concurrence face aux plateformes privées.
Les défenseurs du service public, eux, rappellent son rôle démocratique, culturel et territorial, garantissant un accès égalitaire à l’information et à la création.

La vraie solution réside sans doute dans une réforme ambitieuse mais lucide, qui modernise sans renoncer à l’esprit de mission publique.

En 2025, Vladimir Poutine ne mène plus une guerre militaire mais une guerre psychologique. Par ses espions, ses cyberattaques, et la désinformation, il cherche à détruire la confiance qui lie les sociétés occidentales. Son objectif n’est pas de conquérir, mais de déstabiliser de l’intérieur, en instillant le doute, en affaiblissant les institutions, et en faisant du chaos un outil politique. Ce n’est plus une guerre froide : c’est une guerre du soupçon.

De Sarkozy à Fillon, de Bayrou à Trump ou Biden, les affaires politiques se multiplient et dessinent une réalité troublante : les dirigeants semblent tous avoir leurs squelettes dans le placard. Ce qui était autrefois scandale devient presque norme. Entre soupçon permanent et banalisation des fautes, la vie politique moderne oscille entre exposition, stratégie et résignation collective.

Gabriel Attal, jeune Premier ministre et ancien fidèle de Macron, s’impose comme le dauphin naturel du président. S’il s’émancipe peu à peu, consolide le parti Renaissance et séduit l’électorat centriste, il devra encore prouver qu’il peut élargir sa base et incarner un vrai projet présidentiel. À deux ans de 2027, il est bien positionné — mais la route vers l’Élysée reste semée d’obstacles.