Selon une enquête du New York Times, Israël aurait utilisé une opération de cyber-espionnage sophistiquée pour localiser et frapper une réunion secrète de hauts responsables iraniens à Téhéran, le 16 juin 2025.
Une opération ciblée grâce aux failles des smartphones
D’après les révélations, les services israéliens auraient réussi à pirater les téléphones des gardes du corps iraniens. Cette intrusion leur aurait permis de suivre en temps réel les déplacements des responsables présents et de confirmer leur localisation exacte au moment de l’attaque.
Cette stratégie illustre la vulnérabilité persistante des communications mobiles dans les environnements sensibles, même au sein de cercles hautement protégés.
Une frappe qui a blessé le président Pezechkian
L’attaque aurait visé une réunion de haut niveau regroupant plusieurs figures clés du régime iranien. Le président Massoud Pezechkian a été blessé lors de cette frappe, sans que la gravité de ses blessures ne soit officiellement confirmée.
Cet événement marque un tournant majeur : c’est la première fois qu’un chef d’État iranien en exercice est directement touché dans une opération attribuée à Israël.
Contexte : une guerre de l’ombre intensifiée
Depuis plusieurs années, Israël et l’Iran se livrent une guerre hybride, combinant opérations militaires classiques, actions clandestines et cyberattaques.
- Israël justifie ces opérations par la menace représentée, selon lui, par le programme nucléaire et balistique iranien.
- L’Iran, de son côté, dénonce des « actes terroristes d’État » et promet régulièrement des représailles.
Implications géopolitiques
Cette frappe, si elle est confirmée, pourrait :
- accentuer les tensions régionales, déjà exacerbées par la guerre en Ukraine et les crises au Moyen-Orient,
- fragiliser le pouvoir iranien en exposant ses vulnérabilités sécuritaires,
- mais aussi accroître les risques de confrontation directe entre Téhéran et Tel-Aviv.
Un signal stratégique
Au-delà du coup porté aux responsables iraniens, l’opération envoie un message dissuasif : même les dispositifs de sécurité les plus stricts peuvent être contournés grâce au cyber-espionnage.
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