Browsing: Économie

Plongez dans la dynamique économique de l’Eurasie, en couvrant les marchés financiers, les indicateurs économiques clés, les principaux secteurs et les tendances économiques qui façonnent l’avenir de la région.

La « taxe Zucman » est un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros, imaginé par l’économiste Gabriel Zucman pour limiter l’évasion fiscale et accroître les recettes publiques. En reprenant cette idée chère au Parti socialiste, Sébastien Lecornu pourrait à la fois séduire la gauche, éviter une censure parlementaire et montrer aux marchés qu’il cherche des solutions crédibles après la dégradation de la note française. Mais la mesure reste fragile : sa faisabilité technique et le risque d’exil fiscal posent question.

La Turquie vient de recevoir un signal fort des marchés avec la revalorisation de sa note de crédit par Moody’s (Ba3 stable). Si cette annonce confirme un retour de stabilité économique, elle ouvre surtout la voie à des opportunités d’investissement dans des secteurs stratégiques. En tête ? La défense nationale, où des entreprises comme Katmerciler ($KATMR), Aselsan ($ASELS) et Papilon Savunma ($PAPIL) connaissent une croissance fulgurante, portée par des politiques industrielles ambitieuses et une forte demande internationale. Cet article explore les raisons de cette montée en puissance et pourquoi ces valeurs méritent l’attention des investisseurs orientés croissance et géopolitique.

Les grands patrons européens en ont de plus en plus assez d’une fiscalité qu’ils jugent lourde, voire punitive. Sans faire de bruit, beaucoup envisagent ou opèrent des délocalisations fiscales vers des pays plus cléments comme l’Irlande ou les Pays-Bas. Ce ras-le-bol discret révèle un fossé grandissant entre une Europe attachée à la redistribution et une élite économique mondialisée qui aspire à plus de liberté et de reconnaissance. Le malaise est là, feutré mais réel.

En 2025, la dette européenne incarne les fractures profondes du continent : le Sud se relève difficilement, le Nord reste distant, et les grandes puissances comme la France ou l’Allemagne peinent à jouer leur rôle de piliers. Derrière les chiffres, c’est l’idée même d’une solidarité européenne qui vacille. Certains évoquent le FMI comme arbitre ultime, mais cette perspective souligne surtout l’incapacité de l’Europe à résoudre, seule, ses propres contradictions.

En 2025, le dollar conserve sa suprématie monétaire mondiale, mais des signes de remise en question apparaissent. Les pays émergents, les BRICS+ et les monnaies numériques de banque centrale (comme le yuan numérique) cherchent à réduire leur dépendance au billet vert. Toutefois, la profondeur des marchés américains, la stabilité juridique et l’influence géopolitique des États-Unis maintiennent le dollar au centre du système. Plutôt qu’un effondrement, c’est un lent déclin symbolique : le dollar reste roi, mais d’autres puissances s’installent à la table.

La Commission européenne propose une réduction de 90 % des émissions de CO₂ d’ici 2040, ambition majeure face à l’urgence climatique. Mais cette décarbonation soulève de vives inquiétudes : risque de perte d’emplois, désindustrialisation, et concurrence déloyale face à la Chine, qui inonde le marché de technologies vertes subventionnées. L’Europe doit éviter le double piège : effondrement écologique d’un côté, déclin économique de l’autre. La transition ne sera un tremplin que si elle s’accompagne d’investissements, de protection sociale et d’innovation stratégique.