L’Assemblée générale des Nations unies a adopté la Déclaration de New York en soutien à la solution à deux États, présentée comme la seule voie durable pour mettre fin au conflit israélo-palestinien.
Malgré l’opposition ferme d’Israël et des États-Unis, une large majorité de pays membres a approuvé le texte, confirmant un isolement diplomatique croissant de Tel-Aviv et de Washington sur ce dossier.
Un vote symbolique mais décisif
La Déclaration de New York réaffirme le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et appelle à la création d’un État palestinien indépendant aux côtés d’Israël, avec Jérusalem-Est comme capitale.
- Le texte a été soutenu par une majorité nette de pays, notamment au sein du Groupe des 77 et de nombreux États européens.
- Israël et les États-Unis ont voté contre, dénonçant un texte « déséquilibré » qui, selon eux, ignore les réalités sécuritaires de la région.
Israël et les États-Unis isolés
Pour Israël, cette résolution n’a aucune valeur contraignante et constitue un nouvel exemple de « biais systématique » de l’ONU. Washington, de son côté, estime que la paix doit passer par des négociations bilatérales directes et non par des initiatives multilatérales.
Cependant, de nombreux diplomates soulignent que ce vote illustre la perte d’influence des États-Unis sur la question israélo-palestinienne, ainsi que la volonté de la communauté internationale de rappeler la légitimité de la solution à deux États.
Les réactions palestiniennes
L’Autorité palestinienne a salué une « victoire diplomatique », estimant que cette déclaration renforce leur position dans les forums internationaux.
Pour les représentants palestiniens, l’adoption du texte est la preuve que la communauté internationale reste engagée en faveur de leur cause malgré les blocages politiques et les violences persistantes sur le terrain.
Un contexte marqué par la guerre à Gaza
Cette déclaration intervient alors que la guerre à Gaza se poursuit, marquée par des frappes israéliennes contre des dirigeants du Hamas et une crise humanitaire d’ampleur. Par ailleurs, l’échec répété des négociations bilatérales depuis les accords d’Oslo nourrit l’idée que seule une pression internationale peut relancer le processus de paix.
Conclusion
L’adoption de la Déclaration de New York sur la solution à deux États réaffirme la centralité de la question palestinienne dans l’agenda international.
Si ce texte n’a pas de valeur contraignante, il constitue néanmoins un signal politique fort, isolant Israël et les États-Unis, et relançant le débat sur l’avenir d’un processus de paix enlisée depuis des décennies.
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