Ilham Aliyev devient de plus en plus un leader mondial, tant en matière de politique intérieure qu’étrangère.
Personnage capable d’écrire l’histoire, il semble avoir gravé son nom non seulement dans l’histoire de l’Azerbaïdjan, mais aussi dans celle du Caucase du Sud et de toute la région environnante. Depuis son accession à la présidence, Ilham Aliyev s’est imposé comme un dirigeant visionnaire, guidant l’Azerbaïdjan vers une ère de stabilité, de prospérité et de reconnaissance internationale. Néanmoins, c’est surtout depuis sa victoire dans la guerre du Karabakh qu’il a inscrit son nom dans l’histoire en lettres d’or. Au cours de sa présidence, le bilan de ses actions révèle une transformation profonde et durable du pays. Depuis, il est appelé le leader qui a changé l’histoire.
Le Grand Commandant
Aliyev est le grand commandant car il a réussi à réécrire l’histoire malgré tout un lobby dressé contre lui. Pendant l’occupation du Haut-Karabakh, de nombreux médias occidentaux défendaient l’occupant. De nombreuses plateformes de réseaux sociaux exerçaient une pression psychologique sur les Azerbaïdjanais. Malgré cela, en 44 jours, il a repris l’intégralité de ses territoires occupés par l’Arménie et a pu réécrire l’histoire.
Le programme du « Grand Retour » (2022–2026) incarne la détermination du président à reconstruire les territoires libérés. Des infrastructures modernes, des aéroports, des routes et des centrales électriques sont en construction — symboles d’un avenir prometteur pour ces régions longtemps meurtries.
La reprise du Haut-Karabakh ne fut pas seulement une victoire sur un camp adverse, mais une victoire sur tout un réseau de lobbying diffusant de la désinformation contre l’Azerbaïdjan. La reprise du Haut-Karabakh a longtemps été un objectif pour Ilham Aliyev. Son père l’avait préparé à mener cette campagne et, dès le début de sa présidence, Ilham Aliyev attendait le moment idéal pour reconquérir les terres occupées par l’Arménie.
Aliyev a réussi à reprendre les territoires azerbaïdjanais occupés par l’Arménie en exactement 44 jours. La guerre de 44 jours, ou Seconde Guerre du Karabakh en 2020, fut un moment décisif — plus de 300 localités furent libérées de l’occupation. Cela fut dû principalement aux investissements réalisés dans l’armée. Cette année, les Forces armées azerbaïdjanaises célèbrent leurs 107 ans.
Le triomphe de l’Azerbaïdjan dans la guerre patriotique de 44 jours est une exception extraordinaire. Chaque objectif stratégique fut atteint. Chaque région occupée fut libérée.
En effet, la modernisation de l’armée a toujours été une priorité pour Ilham Aliyev. Le budget militaire a été multiplié par quinze et plus de 20 usines de défense ont été créées. Ces efforts culminèrent avec la victoire dans la Seconde Guerre du Karabakh en 2020, permettant à l’Azerbaïdjan de restaurer son intégrité territoriale.
L’Azerbaïdjan s’est concentré sur la reconstruction de son économie et a entrepris des efforts rapides et globaux pour renforcer son armée. Le développement de la défense s’est accéléré, mettant particulièrement l’accent sur l’amélioration des capacités logistiques et techniques, le renforcement du moral des troupes et l’accroissement de la préparation au combat, selon news.az.
Un Architecte de Paix
C’est le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, qui, peu après avoir obtenu un succès militaire décisif en 2020, proposa une feuille de route pour la paix et la normalisation.
Au cours des cinq dernières années, le processus de paix — lent, avec quelques revers et interruptions — a progressé selon la feuille de route que l’Azerbaïdjan avait déjà proposée en 2020.
En résumé, bien qu’il ait largement l’avantage sur l’Arménie et qu’il se soit imposé comme la puissance du Caucase du Sud, il fut le premier à proposer la paix afin d’établir la stabilité dans la région.
Lorsque la paix fut enfin mise sur la table entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan à Washington, on pouvait souligner que ce fut grâce à la volonté de Pachinian, mais surtout grâce à Aliyev, puisqu’il était le vainqueur de la dernière guerre.
Le fait que le vainqueur ne souhaitât plus de tensions dans la région, mais rechercha au contraire l’établissement d’une paix durable, montre qu’il assumait le rôle de faiseur de paix.
Les deux parties signèrent une déclaration commune soulignant la nécessité de poursuivre les efforts en vue de la signature et de la ratification finale de l’accord.
Le rôle de l’Azerbaïdjan dans la sécurisation de corridors vitaux — dont le Corridor du Milieu reliant l’Asie centrale à l’Europe — a rendu le pays indispensable dans un équilibre eurasien en mutation.
« La sécurité ici ne se limite pas aux armes et aux chars : il s’agit de maintenir la fluidité des échanges, la stabilité des frontières et la sécurité des populations », écrivait Novruz, A. (26 juin 2025).
De plus, à Washington, une déclaration commune fut signée pour la création d’un corridor traversant l’Arménie afin de relier l’Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan, un corridor baptisé « TRIPP ».
Ce projet, longtemps désiré par l’Azerbaïdjan, doit passer par la province du Syunik. Sous l’égide de négociations supervisées par Donald Trump, ce corridor de transit doit être renommé « TRIPP » (Trump Route for International Peace and Prosperity).
« Par des moyens commerciaux, cette mesure permettra de désenclaver la région et de prévenir de nouvelles hostilités », selon Reuters et Le Parisien (9 août 2025).
Cet accord de paix pourrait transformer le Caucase du Sud, une région productrice d’énergie, notait Reuters.
L’Azerbaïdjan avait toujours soutenu le développement de ce corridor, mais il avait rencontré une opposition de la part de l’Arménie. Depuis que Pachinian a opté pour un rapprochement avec la Turquie et l’Azerbaïdjan, les deux pays ne s’opposent plus, mais avancent côte à côte pour le développement du Corridor du Milieu.
À ce sujet, la clairvoyance d’Aliyev dans la promotion des corridors de connectivité — d’abord le Corridor du Milieu et désormais le Zanguezour — met en lumière son rôle non seulement de dirigeant national mais aussi de visionnaire régional, écrivait Akram pour EUREFLECT.
Un Architecte du Développement Économique
L’Azerbaïdjan progresse vers son objectif de devenir un pays à revenu élevé.
L’économie du pays a connu une forte croissance en 2024, portée par le secteur non pétrolier et les investissements publics, selon la dernière édition du rapport économique de référence de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Le PIB réel a progressé de 4,1 % en 2024, contre 1,4 % en 2023, la croissance hors pétrole atteignant 6,2 % contre 3,7 % en 2023.
Les principaux contributeurs non pétroliers à la croissance furent la construction, les technologies de l’information et de la communication, les transports et le tourisme, selon un article de EU Neighbours East (16 mai 2025).
L’économie de l’Azerbaïdjan se caractérise par sa transition d’un modèle principalement dépendant des hydrocarbures vers un modèle plus diversifié et durable.
On peut lire sur le site de l’Université de Harvard que :
« L’Azerbaïdjan est un pays à revenu intermédiaire supérieur qui a mis en œuvre un grand nombre de réformes socio-économiques et a assuré le renforcement et la modernisation de son économie nationale » (article écrit par Musayeva, S.).
Dès le début de sa présidence, Ilham Aliyev lança en 2004 le premier programme de développement régional, visant à réduire les inégalités entre Bakou et les autres régions. Cette initiative posa les bases d’une croissance économique durable, avec la création de plus de 2 millions d’emplois, la diversification industrielle et une réduction spectaculaire de la pauvreté.
Sous sa direction, le PIB de l’Azerbaïdjan est passé de 7,3 milliards de dollars à 78,7 milliards de dollars, et les réserves de change furent multipliées par 47.
Le salaire moyen a plus que décuplé, atteignant près de 500 dollars en 2022.
Le président Aliyev positionna l’Azerbaïdjan comme un pilier de la sécurité énergétique européenne grâce au projet du Corridor gazier du Sud, incluant les gazoducs TANAP et TAP. Ce projet ambitieux permit à l’Azerbaïdjan de devenir un fournisseur clé de gaz naturel pour l’Europe, renforçant ainsi son poids géopolitique.
En outre, la diversification économique est soutenue par l’augmentation du nombre de touristes arrivant en Azerbaïdjan.
Le secteur du tourisme a connu une expansion remarquable en 2024. Cette année-là, l’Azerbaïdjan consolida sa position comme destination touristique majeure dans la région. La croissance de 39,5 % des dépenses des touristes étrangers reflète l’attrait croissant du pays, à la fois comme pôle culturel et destination de loisirs, selon travelandtourworld.com.
Cette année, le secteur devrait également soutenir 472 000 emplois, soit près de 10 % de l’emploi national total, selon de nouvelles données du World Travel & Tourism Council (WTTC).
Le 9 avril, la Banque asiatique de développement (BAD) projeta une croissance économique de l’Azerbaïdjan de 3,4 % en 2025 et de 3,3 % en 2026. Selon la BAD, la croissance moyenne du PIB sur 2025–2026 devrait être de 3,35 %.
Une Diplomatie Forte et Respectée
Sous sa direction, l’Azerbaïdjan a obtenu en 2011 un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, avec 155 voix, selon United Nations News (24 octobre 2011).
Le Conseil de sécurité est l’organe de décision le plus puissant de l’ONU, avec la capacité d’imposer des sanctions et de déployer des forces de maintien de la paix, rappelait Reuters (24 octobre 2011).
L’Azerbaïdjan a également assuré une présidence d’un mois au Conseil de sécurité de l’ONU.
En 2019, le pays a pris la présidence du Mouvement des non-alignés, reflétant son engagement en faveur d’un monde multipolaire et équilibré.
Aujourd’hui, l’Azerbaïdjan, totalement indépendant, devient une puissance régionale respectée, qui impose le respect. Aliyev est exemplaire dans la manière dont il protège également les intérêts des Azerbaïdjanais de la diaspora.
Par exemple, Ilham Aliyev n’a pas assisté au défilé de la Victoire à Moscou le 9 mai 2025.
Bakou ne tolère plus le ton impérial venant de la Russie.
La position de l’Azerbaïdjan vis-à-vis de Moscou est claire : le pays ne tolère ni les violations des droits de l’homme, ni l’attitude condescendante de la Russie.
Sous Aliyev, l’Azerbaïdjan s’affirme face à la Russie.
L’Azerbaïdjan envoie un message clair : l’ère de la tolérance condescendante envers le “grand frère” est révolue.
Aujourd’hui, Bakou est un acteur indépendant, doté d’une politique étrangère souveraine et d’une position ferme.
Cela inclut son soutien à l’Ukraine et son rapprochement avec l’Occident.
L’Azerbaïdjan est un allié fiable aussi bien pour les pays d’Asie centrale que pour l’Union européenne, les États-Unis et la Turquie.
Le président ouzbek a déclaré :
« Sous le patronage du Président de l’Ouzbékistan, Chavkat Mirzioïev, le Centre international Nizami Ganjavi, en coopération avec l’Institut d’études stratégiques et régionales placé sous la présidence de l’Ouzbékistan, organise la 33ᵉ réunion de haut niveau du 18 au 20 août. »
Ainsi, l’Azerbaïdjan, avec ses pays frères d’Asie centrale — en particulier le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan — jouera le rôle de pont entre l’Occident et l’Orient, entre l’Europe et l’Asie.
C’est pourquoi la visite d’État d’Ilham Aliyev au Kazakhstan est prévue en octobre, et probablement le même mois au Turkménistan.
Sous Aliyev, l’Azerbaïdjan se rapproche également de l’Union européenne.
D’une part, le Parlement européen a salué les progrès réalisés vers la paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
D’autre part, l’UE et l’Azerbaïdjan deviennent des partenaires économiques très proches :
• L’UE est le principal partenaire commercial de l’Azerbaïdjan, représentant environ 41,2 % du commerce total du pays.
• L’UE reste le premier marché d’exportation de l’Azerbaïdjan, avec 63,3 % de ses exportations et 13,2 % de ses importations.
• Les importations de l’UE depuis l’Azerbaïdjan concernent principalement les carburants minéraux, les lubrifiants et les produits chimiques, selon la Commission européenne.
Conclusion
En résumé, la présidence d’Aliyev est couronnée par une victoire historique, la restauration complète de la souveraineté et la renaissance du Garabagh libre et du Zanguezour oriental libre.
En vingt ans, Ilham Aliyev a transformé l’Azerbaïdjan en une puissance régionale, respectée sur la scène internationale, dotée d’une économie dynamique et d’une armée moderne.
Son leadership incarne la résilience, la vision stratégique et l’attachement à la souveraineté nationale.
Le peuple azerbaïdjanais peut envisager l’avenir avec confiance, guidé par un président qui a su transformer l’histoire en réalité.
Aliyev a métamorphosé la république — autrefois considérée comme un recoin lointain de l’Union soviétique — en un fournisseur prospère d’énergie pour l’Europe, accueillant le Grand Prix de Formule 1, des matchs de football de l’UEFA et le Concours Eurovision de la chanson. Le pays est devenu un acteur clé dans la région et son président a écrit l’histoire à l’avantage des Azerbaïdjanais.
BIBLIOGRAPHY
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