En 2023, 316 millions de personnes, soit 6 % des 15-64 ans, ont consommé des drogues illicites, hors alcool et tabac. Ce record, révélé par le Rapport mondial sur les drogues 2025 de l’ONUDC, alerte sur une crise sanitaire et sécuritaire croissante. Voici une analyse simplifiée des causes, impacts et solutions.
Hausse alarmante de l’usage
La consommation de drogues a grimpé de 20 % en dix ans, dépassant la croissance démographique. Le cannabis domine avec 244 millions d’usagers. Les opioïdes suivent (61 millions), puis les amphétamines (30,7 millions), la cocaïne (25 millions) et l’ecstasy (21 millions). En effet, les crises mondiales, comme les conflits et la pauvreté, favorisent cette hausse.
Boom de la cocaïne
La production de cocaïne a atteint 3 708 tonnes en 2023, en hausse de 34 %. Les saisies ont bondi de 68 %, avec 2 275 tonnes confisquées. Par ailleurs, les trafiquants, notamment des Balkans, s’étendent en Asie et en Afrique. Cela augmente la violence et déstabilise les régions.
Menace des drogues synthétiques
Les drogues comme la méthamphétamine et le fentanyl explosent. En 2024, l’Asie du Sud-Est a saisi 236 tonnes de méthamphétamine. De plus, le captagon, produit en Syrie, reste un problème malgré la chute du régime. Ces substances, peu chères, aggravent la crise sanitaire.
Impacts sur la santé et la société
En 2021, environ 450 000 décès étaient liés aux drogues. Cependant, seulement une personne sur douze accède à un traitement. Les femmes sont particulièrement défavorisées. Par exemple, les surdoses ont causé 7 500 morts en Europe en 2023, souvent liées à des mélanges imprévisibles.
Conséquences environnementales et criminelles
La production de drogues détruit les forêts et pollue, surtout en Amazonie. De plus, les réseaux criminels, qui génèrent des milliards, utilisent des technologies pour échapper aux autorités. Ainsi, la lutte contre le trafic devient plus complexe.
Solutions proposées
L’ONUDC prône une action globale : prévention, traitement et répression. Par ailleurs, renforcer la coopération internationale et former les autorités sont essentiels. Enfin, offrir des alternatives économiques aux communautés vulnérables peut réduire le trafic.
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